La tendance digitale, l’industrie des évènements live et le covid-19 en Italie

Le numérique fait partie intégrante de la réalisation des évènements depuis des années, mais le covid-19 en a accéléré et accru l’utilisation. A quel genre d’évolution peut-on donc s’attendre ?

Confiné à la maison depuis deux mois environ, nous avons tous expérimenté la puissance du numérique comme trait d’union non seulement entre les personnes, mais aussi entre les personnes et les institutions, les services, les marques… Bref, pendant le confinement, le numérique est devenu un ciment et un instrument de transmission d’émotions, d’idées, d’informations, de biens et de services. Il est devenu le canal primaire de participation au monde et donc le seul “lieu” possible dans lequel concevoir, réaliser et diffuser les événements. Prenons quelques exemples : les salles de sport ont commencé des séances d’entraînement en ligne, les services de diffusion ont vu les demandes s’intensifier, l’e-commerce, bien que partiellement freiné par les mesures restrictives actuelles, a fait un bond en avant, ne serait-ce qu’en terme d’awareness ; les personnes publiques et les professionnels de toutes sortes ont offert des cours gratuits, sans parler de l’enseignement à distance et du travail intelligent. Sans oublier certaines campagnes de marketing en temps réel très incisives, comme la solidarité numérique offerte par le gouvernement, la vision partagée sur Netflix ou le spot Vodafone tourné à distance. Notre quotidien s’est numérisé et s’est transformé – je prends la liberté de le dire – en une somme d’événements en ligne.

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Confiné à la maison depuis deux mois environ, nous avons tous expérimenté la puissance du numérique comme trait d’union non seulement entre les personnes, mais aussi entre les personnes et les institutions, les services, les marques… Bref, pendant le confinement, le numérique est devenu un ciment et un instrument de transmission d’émotions, d’idées, d’informations, de biens et de services. Il est devenu le canal primaire de participation au monde et donc le seul “lieu” possible dans lequel concevoir, réaliser et diffuser les événements. Prenons quelques exemples : les salles de sport ont commencé des séances d’entraînement en ligne, les services de diffusion ont vu les demandes s’intensifier, l’e-commerce, bien que partiellement freiné par les mesures restrictives actuelles, a fait un bond en avant, ne serait-ce qu’en terme d’awareness ; les personnes publiques et les professionnels de toutes sortes ont offert des cours gratuits, sans parler de l’enseignement à distance et du travail intelligent. Sans oublier certaines campagnes de marketing en temps réel très incisives, comme la solidarité numérique offerte par le gouvernement, la vision partagée sur Netflix ou le spot Vodafone tourné à distance. Notre quotidien s’est numérisé et s’est transformé – je prends la liberté de le dire – en une somme d’événements en ligne.

Cependant, si nous voulons parler des événements au sens strict, il y en a de nombreux autres. Pensons à des initiatives culturelles comme #Prendiamolaconfilosofia, un festival live streaming organisé par « Piano B » en collaboration avec « Tlon » qui a relié des philosophes et des vulgarisateurs italiens et internationaux. Avec le même format, ils ont également réalisé la célébration de la Journée de la Terre et celle de la Journée de la Libération, permettant l’intervention des spectateurs avec une webcam en direct ouvert. Pensons aussi au lancement de nouveaux produits de manière absolument innovante et non conventionnelle, comme l’exhibition du rappeur américain Trevis Scott pour son nouveau single dans le jeu vidéo Fortnite. Ou encore : le Conseil Européen du 23 avril, la célébration de Pâques, le tribut de musiciens de Pesaro à Mirko des iCamillas – ce ne sont que quelques-uns de tous les événements qui ont été reconvertis en format numérique.
Conséquence directe et, je dirais, prévisible du confinement, tout cela a engendré des conséquences supplémentaires dans une sorte d’effet en chaîne qui exhorte une réflexion sur l’avenir.

Le Rapport Digital d’Avril 2020 disponible sur « We are social » est destiné à fournir une vue d’ensemble globale de l’évolution du numérique (rapport basé sur des recherches menées dans quasiment dans le monde entier avec un échantillon d’utilisateurs qui ont entre 16 et 64 ans). Il met en évidence une diffusion étendue et en constante augmentation, à la fois concernant le nombre de personnes qui en font usage et le temps passé sur les appareils. Les activités numériques vont des plus populaires, comme la vision de films en streaming et l’utilisation massive des réseaux sociaux, à d’autres plus importantes encore comme l’utilisation des plateformes de messagerie et l’écoute de musique. On passe ensuite au gaming, au videomaking, au podcasting. En ce qui concerne le contenu, la fonction numérique est très liée à la possibilité de s’informer ; néanmoins, parmi les contenus les plus recherchés, on retrouve les tutorials, les vidéos amusantes, les memes et les replay d’émissions télévisées et d’événements sportifs. Il est particulièrement intéressant de noter que de nombreux utilisateurs ont l’intention d’adopter ces nouveaux comportements même lorsque la période de distanciation sociale sera terminée, ce qui affecterait à la fois les rapports sociaux et les types de divertissement et de communication recherchés et demandés. 

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Au seuil de la “Phase 2”, où il est désormais clair que les rassemblements ne seront pas permis, ces données sont plus importantes que jamais pour repenser et retravailler les événements futurs, en respectant les règles et en satisfaisant la demande. En exploitant la tendance numérique, il sera nécessaire d’élaborer une proposition valable et sur-mesure, d’engager les utilisateurs et de maintenir les coûts réduits ; tout en se préparant à un renversement de la tendance de certains comportements actuels, comme les appels vidéo et les dépenses en ligne, et à faire face à de plus grands défis à la réouverture, comme le problème du changement climatique. Créativité et pragmatisme devront guider la conception de nouveaux formats – tels que Live Streaming 24 et Interactive Event 24 de 24h Événements – et de nouveaux modes d’utilisation, dans le but de contrer les problèmes liés à la monétisation des événements numériques et à l’annulation d’autres, comme les concerts, impossibles à reproduire avec des solutions de compromis. D’une manière générale, on tendra à maintenir la ligne de l’espacement social aussi bien à court terme – en transformant le sport en e-sport ou en promouvant les valeurs des marques – qu’à long terme – en commençant déjà à concevoir des expériences en direct privatisées ou de nouvelles modalités sans contact.

Tout cela peut-il suffire à la survie du monde de l’événementiel ?


Bien sûr que non, aussi parce qu’à l’intérieur de celui-ci, il y a des réalités très différentes les unes des autres (y compris les cinémas, théâtres, espaces d’exposition, etc…) qui ont des besoins tout aussi différents. Il y a cependant un facteur commun : l’expérience du « live », impossible à reproduire via le numérique. Le problème vient précisément du fait que l’expérience du « live » reste encore une chimère. Que faire, donc, dans l’attente de la reprise, surtout s’il n’y a pas de date certaine et de mots officiels qui rassurent, notamment économiquement, les milliers de travailleurs du secteur ?

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Les données traitées par Astraricerche et rapportées sur le site d’ADC Group montrent que 30% des événements ont déjà été annulés, 21,5% sont à risque et seulement 14% ont été (pour l’instant) renvoyés, alors que la reprise n’aura pas lieu avant octobre, entraînant ainsi la perte de 50 % du chiffre d’affaires de 74 % des structures concernées.

À cet égard, une initiative a été créée par le Club des Événements et de la Live Communication, Events & Live industry #Italialive, qui souhaite faire entendre la voix de l’industrie de l’événementiel auprès du Gouvernement. Il s’agit, en effet, d’un secteur stratégique de l’économie italienne qui doit être valorisé sous toutes ses formes : environ un million de petits et grands événements sont organisés chaque année, faisant se déplacer les 56,4 millions de personnes qui y participent.

Le 27 avril, une lettre ouverte a été envoyée au Gouvernement, signée par tous ceux qui ont adhéré à #Italialive, dans l’optique de suggérer une série de propositions concrètes sur le site de l’initiative. Nous verrons si, et quand, l’initiative, largement promue sur les réseaux sociaux, aura un effet. Pour le moment, profitons de la prochaine émission Instagram !

Livia Corbelli

Autre léctures au regard (en Italian):

– music industry move together: http://www.adcgroup.it/e20-express/news/industry/industry/coronavirus-musica.html

– Marco Jannarelli, President de Next Group, on live entertainment industry: http://www.adcgroup.it/e20-express/news/interviste/coronavirus-jannarelli.html?ts=202004211247

– Salvatore Sagone at SkyTG24 au regard de live entertainment industry: https://www.youtube.com/watch?v=41QsxqX1lPc&feature=youtu.be


[1] https://solidarietadigitale.agid.gov.it/#/ 

[2] The Italian for “be philosophical”, “take it easy”

[3] https://lnkd.in/gnTn7JK  , https://lnkd.in/dTU_KiC

[4] https://www.youtube.com/watch?v=g__AuDSfPkU&feature=youtu.be , https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:6659403525161914368/

[5] https://primocomunicazione.it/articoli/cultura/il-piu-bel-saluto-mirko-e-questa-cover-de-la-canzone-del-pane

[6] https://wearesocial.com/it/blog/2020/04/digital-2020-i-dati-di-aprile

[7] http://www.adcgroup.it/e20-express/news/industry/industry/al-debutto-l-offerta-digitale-di-24-ore-eventi-due-i-nuovi-format-al-via-da-maggio-live-streaming-24-e-interactive-event-24.html

[8] http://www.adcgroup.it/e20-express/data-center/ricerche/aggiornamento.html

[9] https://www.eventsliveindustry.it/

[10] http://www.adcgroup.it/e20-express/news/industry/industry/nasce-italialive-events-live-industry.html

Les six avantages les moins connus d’être en Europe (pour l’Italie)

Il est vraiment difficile d’expliquer les avantages d’être au sein de l’Union européenne (UE) et de l’union monétaire à ceux qui ont vu leurs salaires rester les mêmes au cours des vingt dernières années, lorsque les services et le coût de la vie ont généralement augmenté. Néanmoins, j’estime qu’il est important d’essayer de le faire car l’Union européenne est notre seul espoir et nous devons garder cela à l’esprit. Vous trouverez ci-dessous une liste, inévitablement incomplète, des six avantages que l’Italie tire d’être en Europe. Certains des bénéfices d’être au sein de l’UE (comme les 70 ans de paix ou Erasmus) sont très bien connus, donc cet article tente de ne s’intéresser qu’à ceux qui sont le moins connus.

1) L’Agence européenne des médicaments (EMA) garantit l’évaluation scientifique, la supervision et le contrôle de la sécurité des médicaments à usage humain et à usage vétérinaire dans l’Union européenne. En tant qu’agence européenne (ne représente donc aucun gouvernement, secteur ou entreprise), l’EMA s’est portée garante de la commercialisation de médicaments spécifiques dans des pays différents de celui où ils étaient fabriqués. Cela garantissait une harmonisation au médicaments européen, en limitant les cas où la législation locale empêchait la vente de médicaments en provenance d’autres pays de l’UE, avec des justifications souvent arbitraires de non-respect. La création de l’EMA en 1995 a donc contribué à une augmentation significative de la production italienne de médicaments destinés aux marchés étrangers. En 2017, l’Italie dépassait l’Allemagne en termes de production de médicaments, ce qui en faisait le premier producteur européen, avec un chiffre d’affaires total de 31,2 milliards d’euros (dont 79% exportés, 15 fois plus entre 1991 et 2017, passant de 1,3 à 24,8 milliards d’euros). Le secteur pharmaceutique en Italie emploie 65 400 personnes (90% de diplômés).

2) L’Agence spatiale européenne (ESA) est créée en 1975 et compte 20 pays européens, dont l’Italie. Notre pays abrite également l’un des 8 bureaux de l’agence spatiale: ESRIN, le centre d’observation de la Terre, situé à Frascati, Rome. Il est juste de mentionner que l’ESA n’est pas une organisation de l’UE (par exemple, la Norvège fait parte de l’ESA seulement). Cependant, les deux entités développent une stratégie spatiale commune et entretiennent un lien très étroit, défini par l’accord-cadre ESA/UE. L’idée d’un effort de recherche spatiale au niveau européen découle de la volonté de combiner ressources et capacités pour mener à bien des projets bien au-delà des possibilités de chaque pays. L’ESA est connue dans le monde entier et ne se classe que derrière la NASA (compte tenu également de la différence de budget: la contribution annuelle du citoyen européen pour l’ESA est environ un quart de celle du citoyen américain pour la NASA). Aujourd’hui, l’ESA remplit une fonction explorative et apporte une contribution considérable à la connaissance de l’humanité dans son ensemble (par exemple, elle a joué un rôle clé dans l’acquisition de la première photo d’un trou noir jamais obtenue). En outre, des programmes tels que Copernicus (celui-ci de marque UE, financé par HORIZON 2020), ont permis le lancement de dizaines de satellites dotés de fonctions de surveillance terrestre, maritime et aérienne; nous donnant des information très précises utilisées pour l’administration territoriale, la gestion des urgences environnementales, le changement climatique et la sécurité nationale. Comme Copernicus, le programme spatial Galileo (également financé par l’UE) a permis le lancement de dizaines de satellites. L’objectif de Galileo est de développer un système global de localisation, indépendant du GPS américain. Le service en est déjà à ses débuts, il est entièrement gratuit et ouvert à tous les citoyens européens. On estime qu’il contribuera à l’économie de l’UE à hauteur de 90 milliards d’euros au cours des vingt premières années d’activité.

3) Le plan d’investissement pour l’Europe, appelé plan Juncker, a été proposé au Parlement européen en novembre 2014. Le projet vise à relancer les investissements en Europe (et donc l’emploi) pour un valeur totale de 500 milliards d’ici à 2020. En gros, l’idée est de placer la Banque européenne d’investissement (Bei) comme garant de tous les financements réalisés parallèlement au fonds européen pour les investissements stratégiques (le bras financier de la Bei). Le montant total des fonds déjà approuvés par la Bei pour l’Italie s’élève à 9,8 milliards d’euros (le deuxième chiffre le plus élevé de toute l’UE), ce qui devrait mobiliser 63,6 millions d’euros d’investissements supplémentaires. Parmi les exemples de financement approuvé et en cours, citons: l’hôpital de Trévise (avec 70 millions d’euros financés directement par la Bei et des investissements totaux de 267 millions d’euros), les services d’approvisionnement en eau de l’aqueduc des Pouilles (avec un financement direct de 200 millions d’euros et des investissements totaux de 542 millions d’euros), Dolomiti Energia (avec 100 millions de fonds approuvés, pour un total de 180 millions d’investissements). La liste complète peut être trouvée ici. Une partie des 9,8 milliards (pour être exacte 2,8) est consacrée au financement des petites et moyennes entreprises (Pme) par le biais d’accords avec de grandes banques européennes. Par exemple, on apprend en janvier 2019 la signature entre Bnl (groupe Bnp Paribas) et la Bei (conjointement avec le fonds européen pour les investissements) de deux contrats de crédit accordés par les Pme italiennes d’un montant maximal d’un milliard deux cent millions au cours des deux prochaines années.

4) Au cours de la dernière législature, le Parlement européen a approuvé le règlement général le plus avancé au monde en matière de protection des données (Gdpr). À partir du 25 mai 2018, les citoyens italiens sont protégés par une réglementation européenne sur la protection de la vie privée (celle-ci a en fait été harmonisée dans tous les pays membres). Le règlement vise à responsabiliser toutes les entreprises qui traitent des données à caractère personnel de citoyens européens (qu’elles se trouvent dans l’UE ou à l’étranger). Depuis l’année dernière, les entreprises ont été obligées d’indiquer expressément comment elles entendent utiliser les données personnelles des utilisateurs et de demander leur consentement explicite (les boîtes pré-choisis sont interdites). En outre, le Gdpr établit le droit des consommateurs de rectifier leurs données à tout moment, le droit de supprimer des données personnelles dans certaines circonstances et le droit de demander des données anciennes (vous pouvez demander quelles données vous avez fourni précédemment). Les amendes en cas de violation du Gdpr peuvent être très coûteuses, comme le prouve l’amende de 50 millions d’euros que les autorités françaises veulent imposer à Google.

5) En ce qui concerne la protection de l’environnement, il est peu connu qu’environ 80% des normes italiennes récentes viennent de la nécessité de s’adapter aux directives européennes. Les domaines concernés sont les plus divers, comme les émissions de gaz à effet de serre à la pollution par les particules fines. Par exemple, les déductions fiscales pour l’efficacité énergétique résidentielle (jusqu’à 75% dans les copropriétés) sont une conséquence directe de la mise en œuvre de la directive 2012/27/UE. En ce qui concerne les émissions, l’UE a mis en place le premier et le plus grand marché mondial de CO2. Depuis 2005, la quantité totale de gaz à effet de serre (CO2, N2O, PFC) qui pourra être produite par environ 11 000 centrales à forte intensité énergétique (centrales électriques et grandes usines) et par les compagnies aériennes est plafonnée. Chaque année, ce plafond est abaissé afin de réduire l’empreinte carbone des secteurs les plus polluants (grâce à ce système, on estime qu’en 2030 les émissions seront inférieures de 43% à celles de 2005). Pour tous les autres, l’UE prévoit une réduction de 30% de CO2 pour 2030. Les objectifs de l’UE devront être transformés en objectifs nationaux contraignants pour les secteurs ne relevant pas du système actuel d’échange de quotas d’émission de l’UE, à savoir l’agriculture, les transports, la construction et les déchets, qui représentent ensemble environ 60% des émissions de gaz à effet de serre de l’Union. Il convient également de mentionner le programme annuel Life dans le cadre duquel l’UE alloue des subventions à des projets pilotes visant à relever des défis environnementaux d’intérêt général (le budget de Life pour 2014-2020 s’élève à 3,4 milliards d’euros).

6) L’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) est basée à Parme et emploie plus de 400 personnes. L’EFSA évalue les alertes en matière de sécurité des denrées alimentaires lancées par l’un des 28 pays de l’UE (plus la Norvège, le Liechtenstein, l’Islande et la Suisse) et, si elle le juge approprié, veille à ce que ces produits dangereux soient retirés du marché européen. Outre la sécurité alimentaire, l’UE a joué un rôle fondamental dans la défense des produits bénéficiant d’une appellation d’origine protégée (Pdo) et des produits biologiques. En fait, les produits Pdo, ainsi que ceux comportant une indication géographique protégée (Pgi), sont protégés au sein du marché unique européen (un producteur berlinoise ne peut pas nommer son jambon «prosciutto di Parma»). La confédération italienne des agriculteurs (CIA) a récemment rappelé que: “Il est indéniable que l’accord de Schengen, avec la suppression des douanes, a donné une impulsion importante aux exportations agroalimentaires italiennes qui exportent des produits dans la zone euro pour plus de 210 milliards d’euros (+ 40% par rapport à 2010). En tête les certifications de qualité (+ 38%), actuellement entre 85 produits entre Pdo et Pgi.» De même, dans tous les nouveaux accords de libre-échange, l’UE mène une bataille pour la défense de Pgi. Pour les seuls accords de libre-échange les plus récents, l’UE garantissait la défense de 165 indications géographiques en Corée du Sud (dont 38 en italien), 143 au Canada (41 en italien), 200 au Japon (44 en italien), 340 au Mexique (où trouver le “parmesan” dans les supermarchés était la norme). Au cours des dix dernières années, selon la CIA, le nombre de travailleurs dans l’agriculture a augmenté d’environ 85.000 unités (+ 21%). Grâce à l’impulsion européenne l’agroalimentaire fabriqué en Italie a trouvé une nouvelle force dans le développement des produits bio avec environ 25.000 nouveaux opérateurs, soit une croissance de 60%, dans le sillage d’une prise de conscience et d’une sensibilité environnementale toujours plus grandes.

Giovanni Sgaravatti

[1]

 https://europa.eu/european-union/about-eu/agencies/ema_it ;

https://www.ema.europa.eu/en/about-us/what-we-do ;

https://www.farmindustria.it/app/uploads/2018/07/i-numeri-dellindustria-farmaceutica-in-italia_luglio_2018.pdf ;

http://www.ansa.it/canale_saluteebenessere/notizie/sanita/2018/07/11/italia-supera-germania-primo-produttore-farmaci-in-ue_5f9973fd-d5a5-42b3-a4d1-09332fe5f4d9.html

[2]

https://www.esteri.it/mae/it/politica_estera/economia/cooperaz_econom/agenziaspazialeeuropea.html

https://www.ema.europa.eu/en/about-us/what-we-do

https://www.ansa.it/scienza/notizie/rubriche/eccellenze/esa.html

https://www.copernicus.eu/en

http://ec.europa.eu/growth/sectors/space/galileo_en

[3]

https://ec.europa.eu/commission/priorities/jobs-growth-and-investment/investment-plan-europe-juncker-plan/investment-plan-results/investment-plan-italy_it

https://ec.europa.eu/commission/priorities/jobs-growth-and-investment/investment-plan-europe-juncker-plan/what-investment-plan-europe_it

https://www.ilsole24ore.com/art/notizie/2019-01-18/in-arrivo-12-miliardi-le-pmi-dall-asse-bnl-e-bei

[4]

Gdpr un anno dopo: le barriere dell’Europa sulla privacy hanno funzionato?

http://www.terasoft.it/terablog/il-gdpr-in-breve-cosa-dice-il-regolamento-per-la-protezione-dei-dati.html

https://www.ilsole24ore.com/art/mondo/2019-01-21/google-multa-50-milioni-francia-violazione-gdpr

http://www.gdpr-privacy.info/tutto-quello-che-bisogna-sapere-sulla-gdpr/#inpratica

[5]

https://ec.europa.eu/clima/policies/ets_it

https://www.corriere.it/dataroom-milena-gabanelli/elezioni-europee-ue-bruxelles-tutto-quello-che-senza-ue-non-avremmo-mai-avuto/

www.europarl.europa.eu/news/it/press-room/20180411IPR01515/ambiente-obiettivi-riduzione-co2-per-agricoltura-trasporto-edilizia-e-rifiuti

http://www.ansa.it/canale_ambiente/notizie/inquinamento/2019/03/25/polveri-sottili-in-diminuzione-dal-2008-in-italia_4ba12b28-215c-4819-8fd6-eb8fc128c8e2.html

https://ec.europa.eu/easme/sites/easme-site/files/life_italy_it_dec18.pdf

http://www.direttiva27.it/

[6]

www.europarl.europa.eu 

https://ec.europa.eu/food/safety/rasff_en

https://agriregionieuropa.univpm.it/it/content/article/31/50/levoluzione-della-pac-e-le-imprese-agricole-sessantanni-di-adattamento

http://www.efsa.europa.eu/it/

https://www.ice.it/it/it

https://www.cia.it/news/notizie/elezioni-ue-cia-europa-importante-agricoltura-made-italy/

Tensions et extrémisme, l’Italie blessée après Macerata

Filippo Paggiarin

Filippo Paggiarin

Le titre mentionne la mauvaise nouvelle du cruel assassinat de Pamela. Les dynamiques ne sont pas très claires, mais paraît-il que le vendeur de drogue nigérien Innocent Oseghale, le même qui lui a fourni l’héroïne, l’ait tuée et découpée avant d’essayer de cacher le cadavre, aidés par des complices. Luca a le journal dans les mains, il pose son demi verre de bière et se tourne vers Matteo, assis à la table du café avec salle slot-machines où l’on se retrouve chaque soir après le travail – pour ceux qui en ont un – ou à 18h30 – pour ceux qui n’en ont pas.

« Putain ! T’as vu qu’est-ce qu’ils lui ont fait, ces genre d’animaux ?! »

Manifestations des partis néofascistes

(more…)

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